• Voyages tous azimuts pour la 8ème Conviviale

    Au Papillon de la Presqu’île, on joue « cartes sur table ». Vendredi 25 mai, à L’Armor PleubianEn un mot : on ne triche pas avec la réalité des faits. Notre 8ème Conviviale, qui s’est déroulée le vendredi soir 25 mai au Talbert, à L’Armor Pleubian, n’a pas eu le succès escompté. Et pourtant, sans flagornerie de notre part, les absents ont eu tort, car, comme le bon vin, le cru s’est encore amélioré. On a les satisfactions que l’on veut bien se donner, mais celle-ci est entièrement fondée et nous la savons partagée par tous ceux qui y ont participé.

    Cette 8ème Conviviale avait pour fil conducteur le voyage. Evidemment qui dit voyage sous-entend horizons lointains, dépaysement et exotisme à la clef. Sur ce fil, chacun a pu broder en puisant dans ses propres sources d’inspiration, car le voyage peut prendre d’autres formes. Il peut être un retour sur soi-même, au travers d’une chanson, d’un poème, d’un texte ou d’un sketch. Le voyage intérieur, c’est une réalité qui nous transcende tous. Même quand on a la chance d’être à mille lieues de son port d’attache.

    Voyage Voyage ?

    Nous n’allons pas ici citer toutes celles et ceux qui ont donné à cette huitième édition tout le relief souhaité. Nous ne pouvons que les remercier d’avoir su donner le meilleur d’eux-mêmes pour nous emmener sur le chemin de l’émotion, joyeuse ou non. Quelques remarques cependant qui n’engagent bien évidemment que le « papillon » en charge du compte-rendu.

    Aucun de ces artistes d’un soir ne s’est aventuré à chanter le Voyage Voyage de Desireless, cette chanteuse française au look atypique que la rumeur a, récemment, annoncé comme morte. Point de reproche, simple constat !Puisque vous en voyage

    Même si l’Ankou a montré le bout de son nez, au travers de chants extraits des légendes bretonnes, il n’y avait effectivement pas lieu, ce soir là, de rendre un dernier hommage à cette chanteuse. Claudie Fristch-Mentrop, de son vrai nom, n’a pas tiré sa révérence et sa chanson demeure une référence du répertoire, au-delà de cette thématique du voyage. Mais force est de reconnaître qu’il faut de solides cordes vocales pour soutenir la comparaison avec cette interprète hors norme. Qui sait, si à une autre occasion, quelqu’un ou quelqu’une ne s’y essayera pas !

    On continuera à voyager.

    Alchimie efficiente

    Comme cela a été à nouveau confirmé, une Conviviale réussie relève d’une alchimie savamment pensée. Les organisateurs, face aux demandes exprimées, se doivent de trouver le bon dosage entre les talents confirmés et ceux qui sont encore germe, mais également entre la légèreté et la profondeur. Il est clair que si la scène reste ouverte, et doit rester ouverte à qui le veut, mieux vaut quand même préparer son coup quand l’envie vous prend de troquer votre costume de quidam pour celui de vedette d’un soir. Alors que le brouillard commençait à envelopper la Presqu’île, le vent du tract s’est fait parfois sentir au cours de cette soirée. Le tract, personne n’y échappe ! Et pourquoi le taire, c’est rassurant !

    So British !

    Qui dit voyage, dit découverte. Mais celle-ci peut venir à vous.Vendredi 25 mai, à L’Armor Pleubian Comme cela a été le cas avec un certain Simon Scardanelli qui, comme son nom ne l’indique pas, est un Anglais pur jus. Ses cordes vocales n’ont vraiment rien à envier à celles de Desireless. Il sait les mettre au diapason des cordes de sa guitare que l’on sait avoir été achetée en Allemagne et qu’il chérit plus que tout.

    Le baroudeur Simon Scardanelli a posé son sac à Merdrignac et c’est en terre bretonne qu’il entend continuer à cultiver sa passion pour le chant. Il nous fera « en français » une confidence : « Je ne chante pas les chansons des autres puisqu’ils ne chantent pas les miennes ». So British ! Une dose d’humour anglais qui nous a ravis.

    Mais que ce nouvel ami du Papillon de la Presqu’île le sache, l’humour est une donnée universelle. De ce côté ci de la Manche, on n’en manque pas. Il a d’ailleurs suinté tout au long de la soirée. Vendredi 25 mai, à L’Armor PleubianOn retiendra notamment ce sketch nous offrant une version latinisée du transfert, de la Cornouailles vers la Vallée des saints de Carnoët, de la statue de Saint Piran. Saint Patrice, qui n’est autre que le Saint Patrick des Irlandais, n’a pas dû en croire ses oreilles. Nous, on était plié de rire. Yes Sir !

    Bien qu’ayant souligné notre désir de ne pas dissocier qui que ce soit de cette belle prestation, nous ne pouvons conclure sans vous inciter à prendre directement connaissance avec des artistes au talent confirmé qui ont la gentillesse de se prêter aux règles du jeu des Conviviales. Cela s’appelle un renvoi d’ascenseur. Cliquez sur ces liens pour faire leur connaissance, même si vous croyez déjà les connaître !

    www.lydia-domancich.com/

    www.scardanelli.com

    www.flipp.e-monsite.com

    Donc satisfecit sur toute ligne, hormis le trop petit nombre de spectateurs Vendredi 25 mai, à L’Armor Pleubianet l’erreur que nous avons commise en confiant à un seul papillon le soin d’assurer la couverture photo.Vendredi 25 mai, à L’Armor Pleubian
    D’où le regret de ne pas pouvoir vous présenter une galerie complète des participants.
    Mais le flou pour de trop nombreux clichés n’avait vraiment rien d’artistique. Nous retiendrons la leçon !

     

    Cliquez sur le lien ci-dessous, et pardonnez au photographe

    http://le-papillondelapresquile.eklablog.com/8eme-conviviales-gallery212596


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    Exposition mise place  par notre ami Guy Prigent


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  • Deuxième rallye pédestre à Pouldouran

     

    Le 2ème rallye pédestre du Papillon de la Presqu’île  se déroulera le dimanche 9 septembre 2018 à Pouldouran. Le groupe en charge de l’organisation du 2ème rallye pédestre a effectué un repérage des lieux, le jeudi 17 mai, pour bâtir un circuit « riche en énigmes à découvrir ». Certaines modalités dans l’organisation restent à définir.  

    Les précisions suivront.

     


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  • Bilan 2017 satisfaisant et nouveau bureau 

    Comme de coutume, c’est dans l’arrière salle de La Cambuse que s’est tenue, le    samedi 5 mai 2018, l’assemblée générale de notre association

    Un quatrième anniversaire marqué par une légitime satisfaction.

    Quatre ans après sa création, Le Papillon de la Presqu’île est un acteur de la vie sociale et culturelle bien ancré dans le paysage de la Presqu’île. Aux deux grands rendez-vous que sont La Fête de la mer (deuxième quinzaine d’août) et la bourse d’échanges de plantes de L’Automne au Jardin (début octobre), deux manifestations sur la commune de Lanmodez auxquelles sont venus s’ajouter les cycles des Causeries et des Conviviales. Une de chaque par trimestre.

    L’exercice 2017 aura été marquée par l’injonction d’un autre rendez-vous : un rallye pédestre sous le signe du Jeu de l’oie. Sur une boucle de quelques kilomètres, Le Papillon de la Presqu’île invite les participants à prendre le chemin d’une meilleure connaissance du territoire, en ajoutant au plaisir de la marche celui de la recherche d’énigmes.

    Pour évaluer le bien fondé de cette satisfaction affichée lors de l’A.G du 5 mai, rien de mieux que d’aller consulter notre rubrique : « Actions réalisées par le Papillon ».

    Pour ce qui est du soutien à des initiatives prises par d’autres associations, l’exercice 2017 aura été marqué par une participation effective à une soirée soutien, à Plounez, à l’association La Horaine, du nom d’un vieux bateau qui fait l’objet d’une rénovation. Autre moment fort : l’appui logistique apporté à une joyeuse troupe de comédiens de Chamarande (Essonne), Les Comédiens du Belvédère. Le 15 avril 2017, ces artistes venus de la région parisienne nous auront fait passer un bon moment à l’ancienne salle des fêtes de Pleubian.

    Mais aussi légitime que soit cette satisfaction d’un bilan, Le Papillon de la Presqu’île entend continuer à virevolter avec lucidité. D’où un rappel soutenu de ses responsables à une participation renforcée de ses adhérents, qui étaient à cette date du 5 mai au nombre de 42. Chaque rendez-vous nécessite un investissement personnel pour donner du corps à cette adhésion. Notamment pour les grands rendez-vous festifs que sont La Fête de la mer et l’Automne au jardin. Mais la participation de tous à la réussite pleine et entière des Causeries et Conviviales est souhaitée.

    Au cours de cette AG, l’accent a été mis sur la nécessité de redonner du souffle aux groupes « Nature », « Culture » et « Mémoire vivante ». Le nouveau bureau entend se mobiliser pour qu’il en soit ainsi. Chaque initiative, fut-elle la plus simple à organiser, se doit d’être pensée en amont. Avec une plus grande confrontation des idées et des suggestions.

    le nouveau bureau

    Le nouveau bureau de l’association comprend 11 membres. A savoir : Myriam Bouget, Jacqueline Boillot (Saint-Brieuc), Roland Cuvier, Lydia Domancich, Hélène Garnier, Jean-Marie Jacquot, Guy Prigent (Lanmodez), Sylvie Honoré, Jean-Paul Silvano (Pleubian), Philippe Simoneau (Kerbors), Claude Tarin (Lézardrieux)

    Conformément aux statuts, le conseil d’administration (réunion du 8 mai)  a validé le renouvellement du bureau : Roland Cuvier prend la relève de Jean-Marie Jacquot, Sylvie Honoré remplace Hélène Garnier aux Finances, Claude Tarin conserve le poste de secrétaire.

    Pour ce qui est de la programmation 2018, vous pouvez déjà consulter à même le site les manifestations déjà réalisées. Au fur et à mesure des validations des dates nous mettons en ligne (rubrique « Nos rendez-vous ») les rendez-vous, assortis d’un texte de présentation dans les sous-rubriques thématiques.

    Enfin, notons la suggestion émise au cours de cette AG : mettre sur pied un concours de nouvelles et de poésies. Affaire à suivre !

     


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  • Causerie fort instructive sur l’élevage porcin

     

    Vendredi 4 mai 2018, à KermousterSujet sensible, Causerie fort instructive. C’est sur le fil rouge du nécessaire dialogue que s’est tenue, le vendredi 4 mai, à La Cambuse de Kermouster, la deuxième Causerie de l’année. Même si le secteur de la Presqu’île n’est pas directement impacté par des stations d’élevage porcin, ce secteur de l’agriculture n’en demeure pas moins, ici aussi, celui qui est le plus soumis au regard critique du consommateur, du défenseur de l’environnement et de celui du bien être animal. Le département des Côtes d’Armor a le « redoutable » honneur d’être le champion toutes catégories dans ce domaine.

    Les professionnels qui se sont spécialisés dans cet élevage font désormais face à des oppositions multiples. Déjà confrontés aux aléas du marché et à un bras de fer quasi permanent avec la grande distribution, il leur faut affronter un questionnement de plus en plus pressant. Un vent de fronde qu’ils ont de plus en plus de mal à supporter, car, pour eux, bien des critiques reposent sur une méconnaissance des réalités de leur métier, sur des préjugés et des a priori. Ce samedi 4 mai 2018, à Kermouster, Le Papillon de la Presqu’île a souhaité démêler le vrai du faux, en invitant des professionnels à venir s’expliquer. C’est Philippe Le Goux, ancien éleveur lui-même, aujourd’hui en charge de la communication pour la coopérative Aveltis, par ailleurs maire de Pléguien, qui a accepté de donner suite à notre initiative.Vendredi 4 mai 2018, à Kermouster

    La coopérative Aveltis est un « poids lourd » de l’élevage porcin. Philippe Le Goux a du faire preuve de pédagogie pour tenter de persuader l’assistance que tout est fait au sein de cette corporation pour gommer les erreurs du passé, générées par une politique productiviste orientée vers l’exportation. Nous sommes dans les années 60 et c’est Edgar Pisani, alors ministre de l’Agriculture, promoteur de cette stratégie qui a profondément transformé les campagnes, qui va, pour la France, porter sur les fonds baptismaux la PAC, la politique agricole commune, au sein de la Communauté économique européenne. Le recours aux pesticides pour faire pousser le blé, le maïs, l’orge et le soja nécessaires à l’engraissage ne génère alors aucune inquiétude.

    Avec le porc, c’est la Bretagne qui devient région pilote. Elle le demeure : 14 millions de porcs l’an, soit 60% de la production nationale ; plus de 5000 exploitations où naissent et grandissent les cochons, six mois durant, jusque l’abattage. En amont : 4 usines de production d’aliments (4 millions de tonnes). Avec à la clef : 31000 emplois induits.

    Dans quelques jours Aveltis aura conduit jusqu’à son terme la fusion avec un autre groupement d’élevage porcin (*lire note). A écouter Philippe Le Goux, là est l’incontournable nécessité pour permettre au réseau des exploitations familiales de faire face à la concurrence européenne. Alors que cette coopérative fournit annuellement au marché un peu plus de 3 millions de porcs, au Danemark on franchit allègrement le seuil des 20 millions de tête.

    Une nécessité, ne serait-ce que pour défendre le modèle français, lequel, quoi qu’en disent ses détracteurs, n’a eu de cesse de répondre à l’attente d’un consommateur de plus en plus soupçonneux. C’est ce message qu’a adressé Philippe Le Goux. A-t-il été reçu cinq sur cinq ?

    Le chargé de communication a su, incontestablement, abattre quelques certitudes erronées. Notamment en démontrant, quasiment preuve à l’appui, que les exploitants n’ont eu de cesse, depuis la première directive nitrate européenne de 1991, de réduire l’impact des nuisances, dans le traitement du lisier, dans les méthodes d’épandages, dans le traitement sanitaire des bêtes. « Le lisier de porc est aujourd’hui labellisé pour les cultures biologiques. La filière porcine est celle qui a baissé le plus fortement l’usage des antibiotiques » a déclaré en substance Philippe Le Goux. Le lisier, pour partie expurgé de son azote, est utilisé à des doses adaptées aux besoins de la plante. Aujourd’hui, les éleveurs se servent des progrès de la technologie : GPS sur le tracteur, drone, etc.

    A l’appui de ces affirmations, Etienne Legrand, éleveur à Pommerit-Kericuff, a apporté son témoignage avec des arguments convaincants puisque relevant du bon sens. Peut-on imaginer qu’un éleveur qui court après la rentabilité puisse de permettre d’utiliser massivement des antibiotiques et des engrais minéraux pour arriver à ses fins alors qu’il sait combien cela va peser dans le bilan d’exploitation et que le consommateur l’attend au virage.

    Même si toutes les exploitations n’ont pu encore acquérir leur propre station de traitement du lisier - pour des raisons de coûts actuellement difficilement supportables en raison de la situation et les perspectives du marché – le mouvement est lancé. Les éleveurs de porcs sont bel et bien engagés dans une course contre la montre.

    Une course contre la montre car tout laisse à penser que nos habitudes alimentaires vont se modifier dans un temps peut-être pas si lointain que ça. Même si le porc reste encore la viande la plus consommée en France (32kg/an/habitants), la tendance est à la baisse « Il y a dix ans on en consommait encore 36 kg » indiquera Philippe Le Goux. Cette tendance risque fort de ne pas se renverser. Qui ne connaît pas autour de lui, à même sa famille parfois, des végétariens. Même si on peut s’étonner de son ancrage grandissant, notamment au sein des nouvelles générations, le mouvement Vegan s’ajoute à la problématique. Sans parler de ces start up qui commencent à mettre au point des saucisses végétariennes. Aujourd’hui, c’est le jambon qui a encore la cote du consommateur. A un point tel qu’il faut en importer. Pour les éleveurs, il faut chercher à produire des bêtes à haute valeur ajoutée.

    Sujet sensible, Causerie fort instructive, disions nous en préambule. Nous ne pouvions ici que rendre compte partiellement de la richesse des échanges que cette conférence débat a générée. Elle aura eu pour premier mérite de modifier bien des regards. D’une meilleure connaissance peut naître la reconnaissance.

     * Sans plus de précision, Philippe Le Goux avait annoncé, ce soir là, la fusion prochaine de la coopérative Aveltis avec un autre groupement d’éleveurs de porcs bretons. Aveltis (Landivisiau, 3.300.000 porcs/an)) et Prestor (Kersaint Plabennec, 1.750.000 ), qui travaillent déjà de conserve depuis plusieurs mois, vont officiellement ne faire plus qu’un à l’occasion de leurs assemblées générales du mois de juin. La nouvelle coopérative totalisera à elle seule 100000 porcs par semaine, produits par 1160 éleveurs de Bretagne et des Pays de Loire. La nouvelle structure fera ainsi jeu égal avec la Cooperl, le numéro un français.

     

     


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    La Presse d'Armor du 9 mai 2018

     

     


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