• Une belle Fête de la mer, par un temps inespéré

    Sorties en vieux gréement ou yole de mer étaient au programme de la 3e Fête  de la mer de l'association Le papillon de la presqu'île, jeudi à Beg Mélard.Sorties en vieux gréement ou yole de mer étaient au programme de la 3e Fête de la mer de l'association Le papillon de la presqu'île, jeudi à Beg Mélard. (Photo Ouest France)

     

    Bonne humeur de tous et satisfaction de la découverte de la navigation

    Malgré des craintes concernant la météo  ce jeudi 17 Août  le ciel s'est dégagé vers midi,pour laisser place à un très bon et beau soleil et un vent très faible, ce qui a permis de pique-niquer sur la plage et à partir de 14 heures d'embarquer, en toute sécurité sous la surveillance de la SNSM de Pleubian sur les 11 bateaux qui sillonnaient la baie de Pommelin. 

    Inscriptions et gilets de sauvetage obligatoire auprès d'Hélène, transport sur les voiliers et les kayak, ou dans le curragh irlandais de Guy Prigent. jusqu'à la rotation suivante.assuré par les Tadornespour une  ballade en baie de Pommelin d'une demi-heure, 

    Pour les rameurs amateurs, grâce a L'Aviron du Trieux, qui était également présent pour faire découvrir  la yole de mer, activité sportive qui se déroule toute l'année au port de Lézardrieux,

    Découvrir la galerie photo en cliquant sur le lien suivant

    http://le-papillondelapresquile.eklablog.com/fete-de-la-mer-2017-gallery199998

     


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    Guy VallancienGuy Vallancien, les robots et nous…

    En invitant Guy Vallancien, une sommité du monde médical, à venir nous éclairer sur l’impact des robots d’aujourd’hui et de demain sur notre quotidien, l’association  Le Papillon de la Presqu’île n’a fait que confirmer un fait : le désir du savoir peut suinter même dans l’arrière salle d’un estaminet du bout du monde.

    Ce n’est pas la première fois que La Cambuse de Kermouster est prise d’assaut pour une « Causerie » qui favorise les échanges avec un expert. Comme dans d’autres bistrots de la Presqu’île, Le Papillon entend ainsi virevolter sur les chemins de la connaissance, au gré des opportunités. Or, il y en avait une qu’il convenait de saisir avec la  présence à Kermouster, en cette période de l’été, de ce chirurgien membre de l’Académie de médecine qui vient de publier un nouveau livre (Homo artificialis)  sur le thème des robots.

    Si Guy Vallancien a la main experte, tant pour extraire une tumeur cancéreuse que pour écrire des livres de référence, il s’avère être aussi un conférencier passionnant, adepte du langage clair et direct, compréhensible par tous.

    Le mercredi 16 août, à l’heure de l’apéro, ce pionnier de la robotique chirurgicale nous a fait boire du petit lait tout en nous invitant à ingurgiter quelques préoccupations fondamentales.

    Intelligence artificielle : un défi pour l’Europe

    La première relève de l’urgence. A La Cambuse, Guy Vallancien nous a invités, nous autres homo sapiens de base, a relayer ce message auprès de nos dirigeants politiques : l’heure n’est plus aux tergiversations. Le Politique doit prendre ses responsabilités en matière de recherche fondamentale, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

     Il situe, à raison, le niveau auquel cela doit être fait, c'est-à-dire celui de l’Europe. Entre les Américains et les Chinois –« L’ordinateur le plus puissant est chinois » - l’Europe accuse un retard tel que repousser à demain les décisions qui s’imposent relève désormais de la faute inexcusable. Car, et c’est en cela que Guy Vallancien en appelle à la prise de conscience, dans ce combat de Titans, l’Europe, ce vieux continent pétri d’humanisme, a une bonne carte à jouer : l’éthique.

    C’est peu dire que ce toubib de renom ne porte pas en odeur de sainteté  tous ces prophètes du transhumanisme qui promettent à l’homme augmenté une quasi-immortalité. Comme l’indique le sous-titre du livre publié par les Editions Michalon (Plaidoyer pour un humanisme numérique) Guy Vallancien ne récuse en rien l’intérêt des robots. Bien au contraire ! Il l’avait déjà souligné dans de précédents ouvrages  ciblant la médecine.

    Dans le domaine qui est le sien, il est, en effet, à même d’évaluer le rôle positif des robots anesthésistes, des robots infirmiers et même des robots aide de vie. Il va même jusqu’à leur concéder le pouvoir de générer de l’empathie. Autant dire qu’ils se rapprochent de la frontière de l’humain, mais…car il y a un mais, nos amis robots, programmés donc déterminés, n’auront jamais, il s’en dit convaincu, les facultés du cerveau humain. Leur puissance de calcul est, certes, phénoménale et va aller en s’amplifiant, mais il leur manquera toujours l’intuition, la capacité à penser.

    La médecine de proximité a de l’avenir

    C’est sur ce fil rouge de ses propres convictions que Guy Vallancien s’est prêté au jeu des questions réponses, devant une assistance on ne peut plus attentive. Les Causeries du PapillonEt, comme cela était prévisible, la discussion s’est élargie à des questions d’une brûlante actualité.

    Alors qu’un comité s’active à défendre le service des urgences à l’hôpital de Paimpol, alors que la notion de « désert médical » interpelle le subconscient collectif, Guy Vallancien a tenté de rassurer son auditoire. Oui, la médecine de proximité a un avenir, mais cela ne passe pas obligatoirement par un accroissement du nombre des praticiens.

    L’aménagement sanitaire des territoires repose, selon lui, sur un schéma intégrant tous les moyens humains et numériques disponibles. Cela passe par la mise en place de maisons de santé dans lesquelles seraient regroupés les médecins, les infirmiers, les pharmaciens et autres professionnels Ces maisons de santé seraient équipées en matériels adaptés, notamment en imagerie par ultrason. Elles pourraient ainsi assurer la grande majorité des urgences. Elles possèderaient des locaux destinés aux associations de patients, aux assistantes sociales. En équipant ces zones sanitaires d’une aire d’atterrissage simplifiée – d’où la nécessite de bien penser l’implantation – on favoriserait les transferts rapides en hélicoptère vers des plateformes expertes. Ces maisons de santé seraient reliées aux hôpitaux et cliniques par télémédecine.

    Mais, Guy Vallancien pousse plus loin encore son raisonnement. A partir de ces maisons de santé connectées, des consultations seraient assurées par les mêmes équipes à tour de rôle dans les villages voisins, soit grâce à des cabinets médicaux mobiles, soit en utilisant des bureaux mis à disposition par les mairies. Ainsi, à Kermouster, la salle d’exposition qui jouxte La Cambuse pourrait ainsi se trouver une nouvelle vocation de dispensaire. Si les infirmières verraient ainsi leur rôle conforté, même le facteur en chair et en os serait facteur d’une plus grande proximité puisque pouvant apporter des médicaments dans les coins les plus reculés.

    Comme l’a  récemment fait savoir la presse locale, la commune de La Chèze, près de Loudéac, vient de faire l’acquisition d’un bus à cette fin. Est-ce que cette initiative fera boule de neige ? L’avenir le dira.

    On est en droit de se demander pourquoi un tel schéma d’organisation n’est pas encore défendu par tous. Il est vrai que Guy Vallancien sous-tend ses propositions à une condition : laisser les professionnels s’organiser entre eux, sans intervention de l’Etat, ce dernier restant la garant du résultat. Autant dire que le débat est loin d’être clos. Et là, les robots ne peuvent prétendre avoir la parole.

     


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  •  5èmes Conviviales du PapillonLes 5èmes Conviviales du Papillon ont été de l'avis de tous un franc succès, la qualité des intervenants qui ont participés aux  trois plateaux d'une heure sous la houlette de Jean Paul Silvano et de son alter ego Roland Cuvier, ont fait que la soirée fut une réussite. 

    L'ouverture et la fermeture de la Soirée ont été confiées à Héloïse Darblay, qui nous a enchantée avec des morceaux de  harpe, suivie par un bœuf hors plateaux.

    Les candidats aux 3 plateaux nous ont charmés, avec une ode à la lune, textes et piano par les Tarin (Grand-père et petit-fils) et  ensuite Brel, Brassens, Gainsbourg, Mécano etc... ont résonnés à  nos oreilles

    Merci  à Laurent Gallais et à son épouse les maîtres de maison pour leur accueil 

    Pour voir une sélection des photos de la soirée faire un double clic sur le lien ci-dessous

    http://le-papillondelapresquile.eklablog.com/5emes-conviviales-chez-laurent-gallery199014


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  • « Les plantes sauvages qui se mangent » .

    A l’initiative du Papillon de La Presqu’île, Guillaume Leys animera le samedi 24 juin,  de 10 h à 12 h, une sortie à la découverte des plantes sauvages comestibles.

    Aller à la connaissance de ces herbes que l'on dit être "mauvaises"et en connaître les propriétés gustatives.SORTIE NATURE

    Lieu : plage de Kermagen (près de  la table de pique nique).

    Participation 6€.

    Groupe de 20 personnes Maxi

    .Inscription eSORTIE NATUREt renseignements :

    Hélène Garnier à Lanmodez.

     

     

     


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  • Pomme de terre « Duke » : un léger goût de revenez-y !

    En choisissant pour thème la pomme de terre « Duke », Le Papillon de la Presqu’île a donné à sa deuxième Causerie de l’année, le samedi 29 avril, à L’Armor Pleubian, une saveur toute particulière, un léger goût de revenez y ! L’arrière salle du café Le Talbert a fait le plein d’un auditoire visiblement alléché par le sujet. Côté comptoir, même curiosité soutenue.LES CAUSERIES DU PAPILLON

    Avec la Duke, ce sont cent ans d’histoire de l’agriculture du secteur. Cette espèce d’origine anglaise, la Royal Kidney Duke, a été introduite dans le Trégor au début du siècle dernier. Par des saisonniers qui travaillaient sur l’île de Jersey et qui ont eu la bonne idée de rapporter de la semence de cette pomme de terre prim’.

    LES CAUSERIES DU PAPILLON

    Aujourd’hui, la culture de la Duke ne donne plus lieu à un courant d’échanges comme cela a été le cas dans l’entre deux guerres. Elle aura fait vivre plusieurs générations de cultivateurs, mais aussi d’armateurs et de marins puisque l’essentiel de la production était vendue en Angleterre, nos cousins d’Outre Manche raffolant de cette pomme de terre à chair blanche. A cette époque, où « Londres était en quelque sorte plus près que Paris », quelque 20000 tonnes étaient produites en Bretagne, la Presqu’île y étant pour une large part.

    Aujourd’hui, la production bat son plein, sur l’île de Jersey. La Duke y règne sur quelque 5000 hectares et cela suffit à satisfaire les besoins des sujets de Sa Très Gracieuse Majesté.


    Animée conjointement par Guy Prigent, ethnologue membre du Papillon, et Christian Porteneuve, ancien directeur de la station d’essais de cultures légumières de Pleumeur-Gautier, cette Causerie a tenu, pour une large part, ses promesses. D’abord et surtout, parce qu’elle a favorisé la prise de parole, l’objet même de ce type de rendez-vous où il ne s’agit pas de causer pour ne rien dire. Au témoignage sonore et conservé d’Eugène Guillou, installé en Presqu’ile en 1934, sont venus s’ajouter ceux de professionnels bien au fait de la question, Dominique Le Bleiz, de Kermouster, Hubert Jacob, président de l’UCPT (Union des opératives de Paimpol et de Tréguier), Philippe Capitaine, de Lanmodez, et
    LES CAUSERIES DU PAPILLONPierre Kerleau, ancien cultivateur, lui aussi de Lanmodez. De l’anecdote au problème de fond, instructif et passionnant !

    Sur le fil de la chronologie, la discussion aura permis de comprendre les raisons qui ont provoqué le déclin de cette pomme de terre pourtant si prisée par les papilles averties. Trop difficile à conserver, les agriculteurs ont fini par lui préférer des variétés nouvelles, offrant des rendements supérieurs. Le déclin s’est accentué au début des années 1970. Aujourd’hui, la Duke fait le bonheur de particuliers qui ont su protéger la semence. Reine d’une terre récupérée sur la lande couverte d’ajoncs, la Duke continue à germer sur quelques parcelles, dans des jardins potagers entourés par des pelouses.

    LES CAUSERIES DU PAPILLONTous naturellement, la question qui brûlait les lèvres a fini par jaillir. La Duke retrouvera-t-elle du crédit auprès des agriculteurs aujourd’hui accaparés par l’artichaut, le chou et le chou-fleur ? « Et, nous autres consommateurs pourrons nous nous en procurer ? » A l’heure du développement de la culture bio, on se prend à croire que les professionnels ont, là, matière à développer un marché de proximité. Côté gustatif, la Duke a autant, sinon plus, d’atouts que la Bonnotte de l’île de Noirmoutier et des tubercules de l’île de Ré. L’air marin souffle aussi sur la Presqu’île et l’on peut toujours amender la terre avec des algues.

    La tentative de mettre en place une appellation d’origine protégée (AOP) ayant échoué dans les années 1990, l’idée de remettre ça « sur le tapis » a été évoquée, mais sans trouver la réponse espérée. Certains seront donc restés sur leur faim *, mais l’essentiel, ce soir là, aura

    été de pouvoir échanger, donc de donner à chacun des éléments d’appréciation. Et qui sait si la Duke ne retrouvera pas un jour ses couleurs d’antan ?


    * Christian Porteneuve et Guy Prigent n’ont pas caché leur espoir de voir la Duke reprendre du tonus en Presqu’île. Notre ami du Papillon de la Presqu’île exprime clairement son souhait dans une chronique sur la Duke dans un ouvrage collectif « Savez-vous goûter les tubercules ? », ouvrage publié aux Editions Presse de l’Ecole des hautes études en santé publique.


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  • Le «Popote Show» a tenu toutes ses promesses

    Alors que la cuisine électorale était en surchauffe, que les fourchettes se faisaient toujours « sondagières », et qu’il nous fallait encore et encore éplucher les recettes des prétendants à la table élyséenne, visiblement à cran et à couteaux tirés, il a fait bon, ce samedi 15 avril, prendre place dans l’ancienne salle des fêtes de Pleubian, transformée ce soir là en 

    une belle assembléeGrand Restaurant. Le Popote Show que nous ont proposé les Comédiens du Belvédère, une troupe de joyeux comiques venus de Chamarande, ville du cœur de l’Essonne, a tenu ses promesses. Entre bons mets et jeux de mots, quelque soixante-dix convives, bénéficiant, d’un service aux petits oignons, ont goûté aux vertus de la dérision. Au menu de cet opéra bouffe, succulence et truculence ont rythmé la soirée.

    Il faut dire que ces « toqués de la toque », comme ils se définissent eux-mêmes, n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour remettre au goût du jour, entre la soupe au potiron et la couleur café, les sketchs et les chansons de paroliers experts dans le dLe « Popote Show » a tenu toutes ses promessesomaine de l’humour. Citons pêle-mêle :Boris Vian, Gilbert Lafaille, Alice Dona, Chevallier/Laspalles, Pierre Desproges, Nino Ferrer, Raymond Devos, Pierre Repp, Pierre Dac et bien d’autres experts de la gouaille littéraire. Que du beau monde ! Des textes mitonnés à la sauce calembour. Rire assuré !

    Nous subodorions au Papillon, en tant que « puissance invitante », qu’il en serait ainsi. Nous nous léchions d’avance les babines puisque certains de ces comédiens, ayant de solides attaches en Presqu’île, n’avaient pas été sans nous mettre au parfum. Nous les savions, quant à nous, talentueux. Le « Popote Show » a tenu toutes ses promessesAlors par l’odeur alléchés, il ne nous restait plus qu’à trouver le bon moment pour que la troupe entière débarque avec armes et bagages. C’est chose faite et bien faite.

    Il est désormais su de tous – une émission de télé vient d’ailleurs de le rappeler – qu’entre le cerveau et l’intestin il y a de nombreux points communs. Nos neurones enfouis sous le crâne se nourrissent de la satisfaction de ceux qui tapissent la paroi du bas-ventre. Pierre Dac, grand maître queux dans l’art de cuisiner les mots, aimait à dire que « de tous les arts, l’art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme». Il y a belle lurette que nous avons fait nôtre cette maxime. Ce Popote Show nous en a judicieusement rappelé le bien fondé. Car c’est effectivement un art que de générer du rire, donc de la bonne humeur, tout en évitant le gras et le rot nauséabond. Dans cette salle de Pleubian, il n’était point question de manger à s’en faire péter la sous-ventrière. Le dosage entre l’assiette et la scène a été intelligemment calculé.

    Le « Popote Show » a tenu toutes ses promessesMais que les Comédiens du Belvédère se le disent. Ils n’ont pas réussi à étancher totalement la soif d’un public qui savoure le mot d’esprit. Ce Popote Show, de par la qualité de ses acteurs - qui ont depuis repris leur boulot d’infirmières, d’employé de banque, d’informaticien ou d’intermittents du spectacle - Le « Popote Show » a tenu toutes ses promessesa un fort goût de revenez-y. Pour avoir tendu l’oreille dans l’arrière cuisine, à l’heure de la vaisselle, nous avons cru comprendre que ce serait peut-être le cas. Mais sous une autre forme. La troupe chamarandaise travaille à un nouveau spectacle. Corinne Pipereau, la metteuse en scène le confirme et précise qu’elle est entrain d’ accommoder un roman de René Fallet, autre grand scribouillard devant l’éternel. Publié en 1970, « Au Beau Rivage » met en scène les pensionnaires d’un hôtel sur bord de Seine, a déjà fait l’objet d’une adaptation à la télévision, en 1994, avec Jean Yann dans le rôle principal.

    « Au Beau Rivage » ? MaLe « Popote Show » a tenu toutes ses promessesis voici un titre qui Le « Popote Show » a tenu toutes ses promessessupporterait aisément une délocalisation de la pièce. Pour la plupart des comédiens de Chamarande, ce séjour en Presqu’île aura été une découverte. Ils ont tous succombé aux charmes de son littoral. Nous sommes prêts à prendre le pari : ces habitués de la garance voyageuse, cette plante qui jonche le sol de la forêt du Belvédère proche de leur lieu de vie, reviendront poser leurs tréteaux au pays de l’algue voyageuse. Pour notre plus grand plaisir.

     

    Prochainement Le Papillon vous proposera une galerie photos de la soirée

    Le « Popote Show » a tenu toutes ses promessesLe « Popote Show » a tenu toutes ses promesses


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  •  Humour et talent au Bar du Pont 

    Ambiance chaleureuse, ce vendredi soir 24 Mars au Bar du Pont, en Trédarzec. Les Conviviales du Papillon ont à nouveau fait le plein d’humour, de bonne humeur et de talent. A deux pas du lit du Jaudy, ces noctambules d’un soir ont tenu la marée…et se sont bien marrés, même si, par intermittences, ils ont pu, à travers textes et chansons, rappeler que le rire ne doit jamais être dénué de sens. Comme de bien entendu !


    Bouillon de culture

    LES CONVIVIALES DU PAPILLONAu Bar du Pont, ce soir là, on a servi un « bouillon de culture » de premier ordre. «  La culture, disait Pierre Desproges, c’est comme l’amour. Il faut y aller à petits coups au début pour bien en jouir plus tard ». Paroles d’un sage ! Mais c’est par une grande lampée à la sauce Pierre Dac, autre grand de l’absurde, qu’a démarré cette quatrième Conviviale. Une entrée servie par Roland et Jean-Paul. Et ce n’est qu’à regret, compte tenu des contraintes administratives inhérentes à l’esprit du lieu, que les participants ont quitté la table, non sans avoir, à défaut de « bœuf » , apprécié un dernier morceau de Cochon , offert par Patrice et Youenn, sur une musique d’inspiration zoulou.

    Les Conviviales, rappelons-le, c’est « table ouverte ». Y viennent celles et ceux qui éprouvent du plaisir à s’exprimer, par la poésie, la chanson, la musique voire, à dose homéopathique, par la rhétorique. Le sérieux y est subliminal. La dérision est sous-jacente. Le plaisir partagé est dominant.

    Le thème du « pont »

    Les Conviviales s’essayent, chaque fois, à décliner un thème. A quelques mètres du Pont Canada, celui du pont ne pouvait que s’imposer et nul ne peut s’étonner que dans un bar, où trône, en grand, son portrait, il fut fait souvent référence à George Brassens. L’icône de la Presqu’île, dont Daniel et Myriam se font les interprètes zélés, a pour héritage un répertoire suffisamment vaste pour nous surprendre encore.

    Son Pont des Arts était toutefois, ce soir là, incontournable. Même cadenassé par tous les amoureux venus des quatre coins du monde, il demeure le symbole de notre liberté. C’est ce que nous a rappelé Lydia en s’appuyant sur un texte bien senti du chroniqueur Guillaume Erner de France Inter.

    Des sonorités nouvelles

    C’est un fait que l’on a pu, à nouveau, constater : Les Conviviales nous offrent, à chaque fois, l’occasion de sortir des sentiers battus. Bien que s’appuyant sur les valeurs sûres, tant dans le domaine de la variété que dans celui de la littérature, elles nous font entendre des sonorités nouvelles.

    Ainsi, ce 24 avril, Chantal a tenu à rendre hommage à Agota Kristof en lisant un poème de cette écrivaine hongroise. Hélène, quant à elle, s’est faite l’interprète d’un auteur atypique, un créateur jugé inclassable, mais qui nous interpelle : Jacques Rebotier.

    LES CONVIVIALES DU PAPILLONAvec Christian, d’origine tzigane, et Patricia la suavité slave a irradié, au son d’une guitare
    . Colette et René ont accordé la primeur de leurs voix, avant Benjamain Biolay, Maxime Le Forestier et Guy Béart,  à un texte  de Cédric Lagrifoul, le capitaine armateur de La Nébuleuse, que René  a mis en musique. François, qui s’active, quant à lui, à restaurer La Horaine, l’ancien bateau des Phares & Balises, a, guitare sous les bras, montré  que la passion des vieilles coques pouvait s’accorder avec celle de la musique.

    Joyeux anniversaire

    Si Eliane s’est amusée à travestir le poème de Ronsard (« Mignonne, allons voir si la rose ») pour déclamer cette vérité rassurante  selon laquelle, même avec l’arthrose, on peut rester craquante, la référence à l’amour s’est, bien évidemment, invitée à ces réjouissances d’un soir. Jean-Marie nous a fait plonger à capella dans « Les yeux d’Elsa », poème de Louis Aragon. Bien évidemment Brassens eut, sur cette thématique, son mot à dire : « La Première fille qu’on a pris dans ses bras », « Dans l’eau de la claire fontaine ». Mais, c’est un court poème,  lu par Guy qui donna à cette soirée sa touche romantique. Pour souligner que ce jour là n’était pas tout à fait comme les autres.

    Et puisqu’il s’agissait de fêter un anniversaire,  l’accordéon de Christian s’est accroché au si bémol de la trompette de Marcel et du saxo de Pierrot pour nous entonner un Joyeux anniversaire, très rapidement suivi, cela ne nous a pas échappé,  par Maladie d’amour.  Fermez le pont !

    The Golden Bridge Canada Quartet

    Si nous nous gardons bien de donner les noms de tous ces artistes d’un soir, cela tient à nôtre souci de nous en tenir à la raison d’être de ces Conviviales. Chacun apporte ce qu’il peut et tant mieux si des artistes talentueux prêtent leurs concours, en se privant même du soutien de leurs partenaires habituels.

    Point de tête d’affiche, ni de vedettes à l’américaine. Ici les chœurs se forment dans l’instant et les groupes musicaux sont à géométrie variable et par nature  éphémères. Qu’adviendra-t-il, en effet, de ce Golden Bridge Canada Quartet (accordéon, trompette, saxo et guitare) qui s’est constitué sur les premières mesures de la célèbre Marche du Colonel Bogey ? Il y a 60 ans tout ronds nous découvrions cet air du Pont de la rivière Kwaï. Le soleil ne demande qu’à briller sur ce quartet génération spontanée.

    La prochaine, le 21 juillet

    Le groupe Mots et Musiques du Papillon de la Presqu’île a fixé la date de la prochaine Conviviale au vendredi 21 juillet,. Autant dire que nos musiciens nous interpréterons très certainement une Brabançonne à la sauce Trégorroise, puisque  le 21 juillet est jour de fête nationale en Belgique.

    Gageons que d’aucuns se préparent déjà à honorer, Jacques Brel, cet autre grand de la chanson !

    Pour cette cinquième Conviviale , Le Papillon se posera chez Laurent, au Talbert, à L’Armor Pleubian.

    LIEN POUR VOIR LES PHOTOS DE LA SOIREE

    http://le-papillondelapresquile.eklablog.com/conviviales-du-24-3-2017-gallery192150

     

     


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  • Pleins feux sur les « Pharbal » à La Cambuse

    Les «Pharbal » ! Comprenez, les ¨Phares & Balises !  C’est sur ce thème que s’est tenue la première Causerie de l’année organisée par Le Papillon de la Presqu’île.

    Vendredi 24 février, à compter de 18 h, il était quasiment impossible de trouver une LES CAUSERIES DU PAPILLONLES CAUSERIES DU PAPILLONplace assise dans l’arrière salle du café épicerie La Cambuse de Kermouster. Même si le lieu est exigu et ne peut donc prétendre  accueillir plus de monde que ne l’autorisent les murs de cette ancienne école, on peut y voir la preuve que cette thématique des phares reste bien ancrée dans les esprits, Les phares conservent une image forte dans le subconscient collectif.

    LES CAUSERIES DU PAPILLONLES CAUSERIES DU PAPILLON

    Cependant, comme cela avait été annoncé, il ne s’agissait pas d’ouvrir un énième chapitre de la longue histoire des gardiens de phare. La modernisation galopante a, telle une vague scélérate, balayé toute présence humaine dans ces établissements installés sur des îlots et des plateaux rocheux. Les « Pharbal », sur le secteur de la subdivision de Lézardrieux, cela représente aujourd’hui, antenne de Saint Malo comprise, une cinquantaine de personnes. Et une diversité de métiers : maçons, forgerons, menuisiers, électriciens, électromécaniciens sans oublier les marins. C’est cette autre réalité humaine qui a été au centre des échanges de la soirée.

    La dangerosité du métier demeure

    Une soirée jugée fort intéressante par celles et ceux qui ont pu y assister. Intéressante, par la qualité des documentaires sélectionnés par Guy Prigent, animateur au sein du Papillon pour tout ce qui se réfère à l’histoire locale et à l’ethnologie. Mais également enrichissante par les précisions apportées par Patrick Coadalan, le directeur de la subdivision des « Pharbal » et son adjoint Gérard Raoul. Ajoutons à cela, le choix judicieux consistant à illustrer la conversation par un jeu de diapositives mettant en lumière le travail d’Isabelle Plumier-Lagrange, auteure d’un ouvrage « Des Hommes au service des Phares » illustré par une soixantaine de ses aquarelles. Deux ans durant, l’artiste peintre s’est immergée dans le petit monde des « Pharbal » et si les phares de la côte nord de la Bretagne se dressent au fil des pages, ce sont surtout des hommes que l’on voit à l’œuvre.

    LES CAUSERIES DU PAPILLONOn a ainsi pu mesurer l’œuvre du temps. Aujourd’hui, les équipages des bateaux de service n’abordent plus de la même façon la cale des Roches Douvres (dont un documentaire nous a montré les grandes étapes de sa reconstruction après guerre), le phare d’Europe le plus éloignée des côtes. Le progrès est venu alléger la tâche, mais, et cela aurLES CAUSERIES DU PAPILLONa été souligné moult fois pendant la soirée, la dangerosité demeure. Assurer l’entretien d’un phare, redonner de la couleur aux tourelles ou s’en venir remplacer un espar indiquant la présence de têtes de roches n’est pas à la portée du premier venu. Les agents des phares et balises ont suivi une formation spécifique pour pouvoir travailler accroché à un filin ou sur une nacelle à l’équilibre instable. Toujours en composant avec les humeurs de la mer.

    Service à la navigation maintenu

    Les questions qu’il ne fallait pas rater ont, bien évidemment été posées. « Est-ce que demain les phares auront la même utilité compte tenu des évolutions technologiques en matière de navigation ? Les gardiens n’étant plus là, comment être sûr que la lanterne des phares fonctionne toujours ? Que fait-on en cas de panne ? ». Tout en se gardant d’injurier l’avenir, évoquant la possibilité de recourir aux drones pour certains types d’interventions, les deux responsables des « Pharbal » ont laissé entendre que, pour l’heure, les phares ont toujours vocation à servir le navigateur. Tout est mis en œuvre pour que la lumière soit. Dans la salle des optiques, la lampe à pétrole, comme celle qui a longtemps servi aux Triagoz (sujet d’un des documentaires) n’est plus de mise. Vive les ampoules LED ! Ici et là, les panneaux solaires ont pris la place des aérogénérateurs. En cas de panne, une lampe de secours prend la relève. Pour autant, on reste à la merci d’un black out, comme LES CAUSERIES DU PAPILLONcela fut le cas aux Roches Douvres, suite à un violent orage. Il fallut plusieurs jours pour le remettre en état. Aujourd’hui, les phares sont en permanence surveillés à distance, 24 h sur 24,  mais « pas question de jouer les pompiers » précisera Patrick Coadalan. Même en cas de panne totale ! Parce aujourd’hui, tous les bateaux sont équipés du matériel qui leur assure leur autonomie « visuelle ». L’urgence n’est plus là. D’autant que dans ce domaine de la sécurité, il faut également tenir compte des contraintes budgétaires, contraintes qui ont pesé sur les effectifs. Les deniers de l’Etat étant ce qu’ils sont, mieux vaut veiller à ce que les opérations de remise en marche se fassent à bon escient.

    Dans un documentaire, datant déjà de plusieurs années, il nous a été donné d’entendre Bernard Padel, ancien patron du sablier de l’armement Goaziou rappeler cette vérité qui résistera à la marche du temps. Pour avoir longtemps su naviguer à l’estime, « le nez dans la brume », entre les récifs du secteur, il déclarait alors : « GPS ou pas, ce qui prime c’est le sens marin ». Une évidence que nulle ne peut contester.

    LES CAUSERIES DU PAPILLON 

    Des hommes au service des phares, par Isabelle Plumier-Lagrange.- Contact : isa.plumier@free.fr   Site Internet : http//www.isaquarelles.com

     

     


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  • LES CONVIVIALES DU PAPILLON - Vendredi 13 Janvier 2017 à Kerbors

     

    On est venu voir les comédiens à La Capsule

    Hormis quelques borborygmes incongrus, si ce n’est carrément subversifs en provenance du comptoir, la première Conviviale de l’année a, de l’avis de tous, connu un franc succès, ce vendredi 13 janvier, à Kerbors. Dans la salle du café bar restaurant La Capsule, une assistance nombreuse, de nouvelles têtes, de nouveaux intervenants, 22 artistes répartis en 3 tableaux, un cocktail savoureux au cours duquel des talents confirmés, notamment sur le plan instrumental, ont donné du relief à des intervenants, encore peu aguerris dans la maîtrise de son soi sur scène. Mais, tous, animés par l’envie de se faire plaisir, donc à donner du plaisir, en s’appropriant ici une chanson, là un texte poétique, là encore une digression philosophique ou s’adonnant au redoutable exercice du sketch à deux voix. Tout cela, au diapason du thème générique qui avait été choisi : la subversion. Il est possible que certains jaillissements ont pu troubler quelques esprits ayant pris le mot au pied de la lettre au pied de leur verre. A chacun, donc, sa subversion !

    On ne transforme pas comme par magie un café de village en cabaret. Une soirée ne peut y suffire, même dans une Presqu’île qui dresse une statue à un chantre de la subversion. Une fois encore, Brassens fut de la partie. Mais il ne fut pas le seul auteur « corrosif » à servir d’exutoire. Les Conviviales ne se transformeront pas en plate-forme politique. Cela doit être souligné ! Disons, pour faire court, qu’elles entendent tout simplement s’inscrire dans le sillage de la bonne vieille tradition française. On chante et l’on déclame avec son cœur et ses tripes.

    Nous avons déjà eu l’occasion de le dire ici même, cette initiative du Papillon de la Presqu’île ne fait que s’inscrire dans l’air tu temps. A deux pas d’ici, les « scènes ouvertes » se multiplient, pour effectuer une sorte de retour aux sources. ! Bien avant le tsunami télévisuel qui nous l’offre aujourd’hui, en mélangeant le pire et le meilleur, la variété est vraiment née dans des arrières salles de bistrot ou des sous-sols d’estaminets ayant pris le risque de braver les interdits d’une pseudo société du bon goût. Se souvient on encore que c’est par le Caveau de La Huchette, que s’est engouffré le souffle du jazz venu d’outre Atlantique. ? Sans Patachou et son cabaret de Montmartre, Le Gorille de Brassens ne serait peut-être jamais sorti de sa cage. Patachou a compté dans les succès à venir d’Edith Piaf, de Jacques Brel, d’Aznavour, d’Hugues Auffray, de Claude Nougaro et de bien d’autres. Une autre époque, certes, désormais bien lointaine, mais dont on peut encore s’inspirer pour faire en sorte que cette variété, dont nous avons besoin pour transcender notre quotidien, conserve son label qualité.

    A leur façon, Les Conviviales peuvent contribuer à maintenir cette espérance même si, après avoir interprété Les Comédiens, dans un final chanté en chœur, tous les acteurs ayant bravé leur trac sur cette scène d’un soir savent qu’ils ne se sont pas joué la comédie. Sur une scène ouverte, seule la sincérité provoque l’adhésion.

    Où Le Papillon de la Presqu’île posera-t-il ses ailes la prochaine fois ? La décision ne saurait tarder. D’ores et déjà une date est fixée ; Ce sera le vendredi 7 avril, pour tenir compte du déroulement d’un autre spectacle (le Popote Show, samedi 15 avril à Pleubian) que l’association entend promouvoir. (voir Presqu’île en mouvement) Autre décision : le choix du thème. Ce sera autour des Saints (des Seins ?) et des Œufs. Poètes d’un jour, à vos plumes !

    Cliquez sur  le lien suivant pour accéder à la galerie photos  http://le-papillondelapresquile.eklablog.com/galerie-photos-conviviales-gallery185258

     


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  • Rando-croquis

    Nous étions cinq, mais deux partants se sont désistés  (un petit problème mécanique) 

    Par  ce très beau temps nous sommes donc partis à l'abordage de l'île Castel Yeard à Lanmodez et ensuite pendant la 2ème heure nous avons attaqué Beg Mélard pour voir l'île sous un autre angle.

    Nous espérons que la prochaine rando sera aussi sympathique et avec plus de participants.

    Voir la rubrique activités en cliquant sur le lien ci-dessous

    http://le-papillondelapresquile.eklablog.com/activites-c28944822

    NB -  Les sorties ne peuvent se décider que 3/4 jours à l'avance, en fonction des prévisions météorologiques

    RANDO- CROQUIS -  Jeudi 27 Octobre 2016

    Roland en pleine inspiration ?Un participant un peu distrait par le photographe

    Une approche, trés japonisanteRANDO- CROQUIS -  Jeudi 27 Octobre 2016


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