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  • Si vous êtes en confinement total, je vous sais donc en mal de câlin!

    Pour ma part, puisque vous devez maintenir cette distance sociale nécessaire à notre survie, et garder la confiance de notre « personnel politique ».

    Ma pensée va dans un premier temps à l’onanisme. Seule l’onanisme répond à l’obligation réglementaire. … Mais si le confinement devait durer, deux problèmes nous viennent à l’esprit.

    Le premier, fort bien documenté par Samuel Auguste André Tissot, Docteur en Médecine de la Société royale de Londres, de l’académie Médico-Physique de Basle et de la Société économique de Berne qui commis un essai sur:« L’ONANISME, dissertation sur les maladies produites par la MASTURBATION ». L’auteur nous informe qu’il a été obligé de réécrire son essai car l’original écrit en langue latine, langue morte s’il en est, ne donnait pas satisfaction. Prenant le problème de la langue à bras le corps, il s’exécuta en langue vivante. L’entreprise fut fort bien exécutée. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, car je ne l’ai pas lu. Mais comme dirait l’autre, ce n’est pas parce qu’on à rien à dire que l’on doit se taire. Le second problème est quid de notre reproduction ?

    Que faire ? Vladimir Ilitch Oulianov (dit Lénine) s’était déjà posé la question dans un célèbre opuscule qui reste l'ouvrage de base du marxisme sur la question des Parties, pardon du Parti. À trop vouloir s’étendre sur un sujet, on s’égare. Je vous propose un texte qui accompagne cette réflexion non dénuée de fondement, Il s’agit d’une anthropographie sur la sexualité de la Seiche. Texte librement inspiré, (pour une conviviale du Papillon de la presqu’île,) d’un ouvrage de Jean pierre Otte : La sexualité d'un plateau de fruits de mer - Julliard 2000.-. Les plus malins d’entre vous me diront que ce texte ne répond en rien aux questions posées préalablement. Certes, mais je n’ai pas de texte aussi évocateur sur la sexualité des tritons qui elle (la sexualité) répondrait à la question.

    Les plus politiques objecteront :foin du triton c’est du Benjamin Griveaux, visionnaire, qu’il nous faut

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    L'étreinte tentaculaire Reprise d'un texte: de Jean pierre Otte - La sexualité d'un plateau de fruits de mer - Julliard 2000 Page 1

    "Lorsque la Seiche sent insidieusement une envie de se multiplier la titiller, elle se rend sur les lieux des ballets amoureux. Elle, elle l'observe d'abord d'un œil impassible comme on épluche un lot de réclame ou de traites, dans la volonté farouche d'être méritée. Elle est retranchée encore sur son quand à soie escarpé de caprices. Puis elle semble se plaire de la parade. Elle rentre dans cette chorégraphie lente, somptueuse, pleine de majesté et de fantasmagorie. Les partenaires, aimantés, entraînés l'un vers l'autre par un élan irrésistible, perdent conscience des périls qui les environnent, sans songer à répandre leur encre pour se loger dans une nuit opaque qui ne serait qu'à eux. L'amour dans l'obscurité noire a pourtant ses avantages, elle offre des sensations à nulle autre pareille, un frémissement indicible quand il s'agit de dessiner l'autre à tâtons, de le sculpter d'une paume patiente et impatiente, fidèle aux lignes nues qui reviennent sur elles même au hasard de leur développement. Mais la seiche a d'autre ambitions sensuelles, elle choisit, dans la danse, de s'exposer tout entière à la vue, et de profiter des lumières qui, en lui vernissant la peau, la revête d'une substance théâtrale et enchantée. Elle évolue pleine de grâce, avec une liberté fluide, des airs de candeur ou de timidité tactique, destinés à la fois à ensorceler plus intimement son partenaire et à accroître le courage de sa virilité. Les voila qui en viennent à s'effleurer, à se frôler longuement, non plus par accident, mais par l'audace d'un plaisir neuf, indéfini. Ils se rapprochent plus encore, se frottent, commence d'entrelacer leurs tentacules en toutes sortes d'attouchements prolongés, multipliés, variés, répétés ensuite avec une insistance grave, inquiète de l'écho que la chose suscite au plus profond d'elle même. La volupté extrême est peut être dans le jeu subtil des ventouses qui s'accolent, se détachent, se renouent mollement sur un vide d'air, en provoquant des mises en abîmes, des vertiges, un chavirement des sens à chaque succion nouvelle. Dans ce ravissement, les seiches ont les yeux noyés dans les yeux, sans que leur vienne toutefois l'inspiration d'utiliser la bouche pour un baiser ou un mordillement délicieux. C'est en glissement progressif, en prolongement des préliminaires, que l'accouplement s'accomplit. D'une nage lente sur place, leurs nageoires ondulant comme un ourlet d'une robe au vent, les seiches se tiennent en suspens dans l'étreinte, entre deux courants, entre deux temps, recueillies, graves, toutes à l'entreprise de se joindre. Le mâle dégage de ses tentacules un bras devenu très gros pour la circonstance, comme si l'ardeur et le sérieux de la manœuvre devait toujours s'exprimer aux yeux de la femelle dans la qualité d'un muscle expert et dilaté. C'est avec ce bras-là, à défaut de pénis ou de tout autre instrument, qu'il va puiser les spermatophores dans sa cavité ventrale pour ensuite les enfouir dans celle de sa partenaire, d'un geste sûr, sans détour. Il y a évidemment dans cette relation quelque chose de désolant et d'abrupt, une déception grande, un fracas de tous les rêves subtils de séduction que la femelle n'a sans doute pas l'idée de déplorer.

    Elle doit s'en satisfaire dans l'impossibilité qui est la sienne d'imaginer les formes d'autre chose à désirer.


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    Une solution à la pénurie de masque


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  • transféré par jmj 

     L’image contient peut-être : texte qui dit ’Chez nous on dévalise le rayon PQ, chez les américains c'est le rayon Flingues. On a vraiment pas la même notion du trou d'balle.’


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    Envoyés par Roland     Un peu d'humour ne fait pas de mal    Un peu d'humour ne fait pas de mal

    Un peu d'humour ne fait pas de mal

     


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  • Bonjour

    En ce moment c’est pas pareil, j’ai dû changer mes habitudes. Je vais vous expliquer en détail. Tout a commencé le mardi 17 mars à 10h. Je suis parti de chez moi car le collège fermait, ma maman devait travailler à l’hôpital, elle était débordée par le travail. Donc à 10h je suis parti à la campagne chez ma mamie. Personnellement j’aime pas trop la campagne mais vu le virus, j’étais obligé d’y aller et puis en fait c’est pas mauvais, je travaille devant une fenêtre avec vue sur la mer. Pour moi au début le coronavirus je croyais que c’était juste une grippe. J’ai commencé à changer d’avis quand Mr Macron a fait son discours le jeudi 12 mars. Il a annoncé la fermeture du collège le lundi suivant. J’étais dans tous mes états : la joie, la peur, la tristesse. La joie car il n’y avait plus cours, la peur car je commençais à craindre d’attraper la maladie, la tristesse car je ne pouvais plus voir mes amis. Le dernier jour de collège était bizarre. Tout le monde était content et avait peur : content car c’était la fin des cours et la peur du virus. Dimanche avant de partir, moi et maman on a fait le programme de la semaine en s’aidant avec les cours précédents pour trouver quoi faire comme travail. Aujourd’hui, nous sommes lundi 23 mars et je pense que j’ai passé une bonne semaine à travailler face à la mer et à jardiner avec mamie dès qu’on mettait la radio, on parlait du covid-19.

    fin


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  • C'est plus facile d'être confiné, surtout quand on a un jardin, en Bretagne

    et on n'oublie pas de faire de bons petits plats qui réchauffe le corps et le cœur

    Bises à tous ceux qu'on aime et même aux autres. On ne lâche  rien

    La Vie des confinésLa Vie des confinésLa Vie des confinés


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  •  Reçu ce matin, envoyé par nos petits enfants, on vous transmet


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  • Pitié pour nos bêtesC

    Hélène et Christian Alex

     


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