• LE JOURNAL CORONAVIRIEN

    Cher(e)s adhérent(e)s, cher(e)s sympathisant(e)s 

    ça y est, nous sommes bientôt  déconfinés, mais nous en sortons confis !  

    nous vous proposons pour maintenir nos liens, de rédiger ensemble

    Le journal coronavirien des papillons presqu’îliens !!!!

     

     

  •  J'ai eu envie de partager ce texte savoureux (jean Marie)

     

    Billet d’humeur de Jean d'Ormesson

    Le Français? Une Langue animale…

    «Myope comme une Taupe», «rusé comme un Renard», «serrés comme des Sardines»…

    Les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les Fables de La Fontaine, ils sont partout.

    La preuve: que vous soyez fier comme un Coq, fort comme un Bœuf, têtu comme un Âne, malin comme un Singe ou simplement un chaud Lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu Chèvre pour une Caille aux yeux de Biche.

    Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un Paon et frais comme un Gardon et là, … pas un Chat! Vous faites le pied de Grue, vous demandant si cette Bécasse vous a réellement posé un Lapin.

    Il y a Anguille sous roche et pourtant le Bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de Linotte avec qui vous êtes copain comme Cochon, vous l’a certifié: cette Poule a du Chien, une vraie Panthère! C’est sûr, vous serez un Crapaud mort d’amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un Chien.

    Vous êtes prêt à gueuler comme un Putois quand finalement la fine Mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un Canard. Sauf que la fameuse Souris, malgré son cou de Cygne et sa crinière de Lion est en fait aussi plate qu’une Limande, myope comme une Taupe, elle souffle comme un Phoque et rit comme une Baleine. Une vraie peau de Vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un Rat.

    Vous roulez des yeux de Merlan frit, vous êtes rouge comme une Ecrevisse, mais vous restez muet comme une Carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du Coq à l’Âne et finissez par noyer le Poisson. Vous avez le Cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un Veau (ou de verser des larmes de Crocodile, c’est selon). Vous finissez par prendre le Taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de Cheval qui vous permet de filer comme un Lièvre.

    Ce n’est pas que vous êtes une Poule mouillée, vous ne voulez pas être le Dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un Agneau sous vos airs d’Ours mal léché, il ne faut pas vous prendre pour un Pigeon car vous pourriez devenir le Loup dans la bergerie.

    Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des Chiens de faïence. Après tout, revenons à nos Moutons: vous avez maintenant une faim de Loup, l’envie de dormir comme un Loir et surtout vous avez d’autres Chats à fouetter.

    Jean d'Ormesson: Billet d'humour sur les expressions idiomatiques avec les animaux.

     


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  •  Voici une des pensées profondes de notre Président Roland

     

    L’immunité comportementale ou le lien social ?

    C’est un peu comme si on vous demandait : préféreriez-vous, vous accoquiner avec : Panulirus argus et son mortel virus, ou plutôt, avec Mungos mungo et sa bactérie de la tuberculose.

    Les épidémies ont forgé l’histoire des hommes, ils apprirent à les combattre et inventèrent le vaccin. On oubliera les lazarets, les quarantaines puis le SARS-CoV-2 fit son apparition permettant l’épanouissement de ses trop célèbres gestionnaires, qui mirent au goût du jour la distanciation sociale et la quatorzaine, succédanées de la quarantaine et du lazaret.

    Là on parle des hommes mais qu’en est-il des animaux dans la nature ?

    La Langouste des Caraïbes (Panulirus argus Latreille, 1804) est un crustacé, comme chacun sait, et un animal qui vit en société d’une vingtaine d’individus, ce que l’on sait moins. Pendant la journée, notre Langouste se cache dans les crevasses qu’elle partage souvent avec d'autres individus de la même espèce, échappant ainsi à ses prédateurs habituels : les casiers des pêcheurs, mais pas que. La nuit, point de débauche, mais une sexualité de reproduction nécessitant une vie sociale. Elles se déplacent par groupe pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines d’individus à la queue leu leu pour se nourrir, de préférence d'animaux morts, mais aussi de végétaux.

    Les Langoustes peuvent être infectées par un virus : le Panulirus argus Virus 1 (PaV1) et en crever un à deux mois après leur exposition. On constate que ce virus infecte 93 % des individus solitaires. La Langouste fait société pour échapper à ses prédateurs et pourtant les individus solitaires meurent d’un virus. De là à penser que les Langoustes saines excluent les Langoustes malades, il n’y a qu’un pas que les chercheurs franchissent. Ils s’aperçoivent que les Langoustes saines évitent les cachettes hébergeant un congénère malade et avant même que celui-ci ne soit contagieux.

    Ainsi pour la survie de l’espèce la Langouste pratique un comportement d’évitement, appelé immunité comportementale. ... Dans son milieu naturel la Langouste compte 7 % de victimes dues au virus. Alors que dans un milieu confiné, c’est à dire dans un aquarium où on les réuni avec une infectée, le virus tue 60 % de la population confinée.

    La Mangouste rayée (Mungos mungo Gmelin, 1788) est un petit carnivore, animal social vivant en groupe d’une quarantaine d’individus où tous les adultes participent à l'élevage des petits. Elles pratiquent le toilettage en commun qui est un comportement d’une grande importance pour la cohésion du groupe.

    Mais notre Mangouste est parasitée par une bactérie responsable d’une forme de tuberculose. Pourtant les Mangoustes en bonne santé continuent à interagir avec les mangoustes parasitées. Ce comportement dangereux pour l’individu à court terme s’explique par l’importance de ces liens dont ont besoin les Mangoustes pour leur vie sociale.

    Un comportement de distanciation sociale ou d’immunité comportementale devenant alors préjudiciable à la survie de l’espèce.

    L’exemple du comportement des Langoustes montre qu’il est désavantageux pour la survie des Mangoustes.

    Alors comme « angouste », devant cette alternative, quel comportement adopté celui de M. le Covid ou L. le Sarcov ?


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  •  De la poésie pour dé-confiner en douceur, nous connaissons tous cette chanson de Brassens/Richepin, mais j'ai trouvé cette interprétation très belle, je partage.

    Jean-Marie


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  • Le mercredi 10 décembre 2014, Emmanuel Macron, le « Charlemagne » de l’ère coronavirienne, présentait un projet de loi pour « la croissance et l'activité » qui prévoyait notamment l’ouverture des grands magasins le dimanche.

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    Quelques jours avant Bernard Maris avec Dominique Seux, comme contradicteur, nous donne son opinion sur ce projet.

    Bernard Maris : « Le travail du dimanche me révolte.

    Cela me révolte absolument ! Je comprends les arguments que va me sortir Dominique : ça crée des emplois. D'abord, même pas sûre ! Peut-être que les emplois du dimanche suppriment des emplois du samedi ou de la semaine (…) Et puis les mines anti personnelles aussi ça crée des emplois, la déforestation aussi ça crée des emplois, la guerre, les pesticides, la destruction des espèces marines aussi ça crée des emplois.

    Personnellement ça me bassine ! (…) quand j'entends ça : créer des emplois, je sors ma princesse de Clèves ! (…)

    Que le dimanche les français dorment ! (…)

    Ce n'est pas pour des raisons économiques que je suis contre, c'est pour des raisons philosophiques et morales. [Ce que je critique c'est votre] obsession d'acheter, mais il n'y a pas qu'acheter dans la vie ! Acheter, Acheter, Acheter, Acheter. ... Vous nous dites : levez-vous le dimanche pour aller travailler pour que des gens puissent acheter.

    Eh bien le dimanche dormez, regardez votre femme, votre compagnon (…)

    Foutez-leur la paix au français !

    Mon idée c'est que l'on doit savoir ce qui est de la consommation ou ce qui est de la non consommation et uniquement cela (…) on peut se retrouver à ne rien faire. Pourquoi voulez-vous m'obliger avec votre morale, qui est une morale extrêmement dure, tu dois acheter, tu dois consommer !

    La société a été construite pour que les gens puissent se reposer, avoir des moments sabbatiques, que l'on puisse réfléchir, qu'on puisse se retrouver, qu'on puisse penser, qu'on puisse lire (…)

    Vous voulez qu'ils aillent acheter un poste de télé de plus le dimanche ?

    Vous voulez qu'ils négocient des contreparties s'ils travaillent le dimanche, On n’achète pas la liberté ! (…) »

    Bernard Maris, humaniste avant d'être économiste, dénonce ici l’obsession de la croissance qui a comme critères la destruction de la nature, la frénésie de la consommation entretenue par « le temps de cerveaux humain disponible », la glorification de la soi-disant valeur travail du système capitaliste, outil de notre assujettissement.

     

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    Nous pourrions, pourquoi pas, nous inspirer de sa sagesse pour préparer notre sortie de l’ère coronavirienne.

    Roland

    Vous pouvez retrouver cette belle envolée de Bernard Maris à cette adresse : https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-economique/le-debat-economique-05-decembre-2014

     


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  • Le texte suivant est d’une belle plume mais n’ayant pas Facebook je ne connais ni les tenants ni les aboutissants de cette publication.

    Ce texte est sensé avoir été écrit par Mme de Sévigné ? … Non c’est un pastiche.

    Une invraisemblance dans ce texte car Mazarin le « confineur » de ce courrier est décédé en 1661 soit 26 ans plutôt que la date de cette lettre.

    Aller bonne lecture ! …

    Roland

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    Jeudi, le 30 ème d’avril 1687

    « Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !

    Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sue nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements.

    Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoie à nos repas qu’il nous fait livrer. Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur de Corneille « Le Menteur », dont on dit le plus grand bien.

    Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la cour, ni les dernières tenues à la mode.

    HeureusemMasqueent, je vois discrètement ma chère amie Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous régalons avec les fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Il ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».

    Je vous envoie deux drôle de masques ; c’est la grande mode. Tout le monde en parle à Versailles.

    C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer, je vous embrasse, ma bonne, ainsi que Pauline.


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  • • La distanciation sociale ! …

    Dans un premier temps j'ai cru comme tout le monde qu'il s'agissait là de la chorégraphie qui organise notre quotidien quand nous respectons cette règle qui consiste à rester à un mètre les uns des autres.

    Les uns et les autres étant un risque potentiel pour ma santé pendant nos sorties et ballades ! Et puis en y réfléchissant je me suis demandé s'il ne s'agissait pas plutôt d'une expression professionnelle, échappée d'un jargon propre à une société savante ?

    En tout cas l'échappée nous est arrivée comme ça sans distanciation.

    Je m'explique, quand les roux de bézieux veulent nous rouler en demandant aux salariés de travailler plus, après le confinement, là je ris jaune, (je ne ris pas du tous, mais alors pas du tout) je me suis mis en distanciation.

    Quand elles réclament (les roux) un moratoire sur les lois environnementales, je me tiens a distance, ne sont-ils pas responsables en partie des 48 000 morts par an (1) dus à la pollution, de ces dangereux individus.

    Quand moi je me tiens à distance de ces tueurs, eux sont en distanciation sociale avec les « sans dents, ou premiers de corvée » qui leurs paient leurs dividendes, quand bien même qu'ils s'en tiennent à distance.

    Roland

    1) https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/02/27/avec-48-000-morts-par-an-en-france-la-pollution-de-l-airtue-plus-que-l-alcool_5429074_4355770.html


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  • De là où j’écris,( je suis à 10000 km de la métropole,) dans l’hémisphère sud . 

    Où pour se repérer, nous regardons la croix du sud, où le sud est le nord,

    Où les cocotiers et les vacoas poussent à la place des châtaigniers,

    Où le rapace mascotte est le papang,

    Où les poissons multicolores remplacent les sardines,

    Où l'horizon au sud est l'Antarctique,

    Où le rhum remplace le vin,Le coucher du soleil de l'île de La Réunion | Île de La Réunion ...

    Où les mangues remplacent les pommes,

    Où les climatiseurs remplacent les radiateurs,

    Où les filaos remplacent les pins des plages,

    Où le rougail saucisses remplace le cassoulet,

    Où les monts d’Arrée de l’île se nomment Mafate, Salazie, Cilaos

    Mais... nous nous retrouvons tous autour de ce moment où nous devons rester chez nous.

                                                                                                      Alice

     


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  • de la part Jean Paul pour nous faire passer le temps du confinement


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  • Les têtards fêtent l’arrivée d’un nouveau poisson Sous la surveillance du chat nommé Pippin Il y a 1 an et demi, nous avons agrandi en famille la mare afin qu’elle atteigne la superficie de 5m². C’est une recommandation, afin de créer un environnement propice à la biodiversité.

    De fait, l’an dernier, nous avons eu le droit au spectacle d’accouplement de plusieurs grenouilles. Cela explique la photographie montrant une petite partie des têtards.

    lA VIE DES  BETES

     Il y a également dans cette mare, 4 poissons rouges, qui ont donné naissance à un petit poisson rouge « noir », les parents ne souhaitent pas que la photographie de leur progéniture soit publiée.

    Par contre ces têtards, après avoir installé une farandole de tissus (avec l’aide de Laurence), sous la surveillance du chat nommé Pippin, se sont regroupés pour fêter cette naissance.

    Ce que montre la photographie 

    lA VIE DES  BETES

    Laurence et Philippe Rombaut

     

     

     

     

     OU EST  DONC PIPPIN LE CHAT TIMIDE

     

     

     

    en bas à droite,

     


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  • journée un peu spéciale

    En cette journée un peu spéciale,

    jour d'anniversaire de mes 67 années bien remplies,

    je lève mon verre à tous les membres du Papillon de la Presqu'île confinés et  leur souhaite de garder le moral et la santé en dépit des  événements.

      Il y aura des jours meilleurs où l'on pourra de nouveau   se retrouver et faire la fête.

      Portez-vous bien et tenez bon !

    Martine de Pors Guyon

     


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